Méli-mélo de fin de soirée

Les impôts

C’est la période des impôts qui approchent à grand pas. Moi, ça ne m’a jamais donné de l’urticaire. Il faut dire qu’avec des enfants et des études à temps partiel, j’avais assez de crédits pour obtenir des remboursements très intéressants.

J’ai toujours fait mes impôts moi-même. Depuis que j’ai 16 ans, bref, depuis que je travaille. C’est une question de compréhension de texte. On prend le guide et les formulaires. On décortique les phrases, on sort les papiers. On remplit. On poste.

Cela fait maintenant 4 ans que je transmets mes rapports d’impôt électroniquement. Grâce à Benny. On se rappelle qu’il est allergique aux pratiques archaïques…

Il existe sur le marché deux logiciels de préparation d’impôt. Enfin, deux principaux.

Impôt rapide : le coût allant de 0 $ à 39,99 $ pour des particuliers. Selon la situation du contribuable.
Impôt Expert : à partir de 15,95 $.

Il est temps de commencer à regrouper tous les documents nécessaires à la préparation des impôts. Rien de moins.

D’ici à ce qu’on s’en reparle, il est aussi temps d’aller fureter sur les sites de nos gras et dodus gouvernements et d’aller lire un peu sur les changements qui ont été apportés durant la dernière année. Sur les crédits d’impôt. Il ne faudra en oublier aucun!! Car ça, c’est de l’argent!

Québec et Canada.

La Diva

Hier soir, c’était le rendez-vous de suivi pour La Diva. Elle est guérie!!!!!! J’ai rarement été aussi heureuse. C'est elle... :-)

Certains trouveront ridicule de que l’on puisse s’attacher à ce point à nos animaux de compagnie. Je respecte ça. Par contre, pour moi, La Diva est un membre à part entière de ma famille. J’ai des monologues très intéressants avec elle. Elle me regarde, me répond, me console, me donne de l’affection sans chichis. À tous les soirs, sans exception, je lui dis : « Hey mon amie, ça va? »

Ça m’a coûté 50,79 $ hier. Sur ma carte de crédit.

Un dernier rendez-vous de contrôle aura lieu dans un mois, pour écarter toute trace de maladie.

La bibliothèque et la délinquance

J’adore la bibliothèque. Nous en fréquentons plusieurs, seulement pour le plaisir. Sophie et Laura sont des rats de bibliothèque et y font leurs devoirs à tous les soirs. Je suis heureuse qu’elles trouvent l’ambiance à ce point agréable et inspirant. En plus, qu’elles ne sont pas les seules, plusieurs de leurs amis, du primaire et du secondaire, s’y retrouvent pour étudier ensemble. Et ça, je considère que c’est s’approprier un mode de vie, un quartier.

Dernièrement, Laura m’a confié qu’elle avait trouvé un livre « hyper cool ».

- Tu me le montres? que je lui demande.

- Heu… je n’avais pas ma carte de bibliothèque. J’ai donc caché le livre.

Je suis très surprise de cet aveu. Un, qu’elle fasse une chose pareille, deux, qu’elle me le dise et trois, qu’elle l’assume.

- Hein? Tu fais ça toi??

- Ben… c’est que je le voulais vraiment fort ce livre maman. Et pour être certaine de pouvoir le récupérer demain, je l’ai donc caché. Dans la dernière tablette des encyclopédies. Derrière les gros livres.

Perplexe. Bon, ça ne fait pas de mal à personne. Ce n’est pas « socialement correct », mais d’un autre côté, on pourrait presque dire que c’est de la débrouillardise. Elle a utilisé une astuce à la hauteur de ses capacités. Mais quand même. Si elle fait ça avec un livre…

- Ça va être quoi la prochaine fois Laura? Tu vas te mettre à cacher des vêtements dans une boutique, alors tu n’auras pas d’argent avec toi?

- Ben, si je tiens absolument à ce chandail, oui.

- …

Finalement, je n’ai pas su quoi répondre à ça… et j’ai ris vraiment très fort. Je lui ai quand même dit qu’elle ne devrait jamais en prendre une habitude, pas « cool » pour les autres. Mais je ne suis pas certaine de l’impact de ces paroles justes et sages.

Appel à une personne en particulier

J’ai lu un livre. En fait, j’ai commencé à lire un livre très intéressant, que déjà, je devais le ramener à la bibliothèque. Car il était réservé. Grrr…

Ainsi donc, je m’adresse à la personne qui a loué le livre « The Complete Tightwad Gazette » de Amy Dacyczyn.

S’il-vous-plaît, pouvez-vous le retourner rapidement à la Grande Bibliothèque de Montréal? Rapidement? Le plus tôt possible?

C’est que je n’ai pas terminé de le lire, comprenez-vous? Et comme j’ai adoré ce livre, je ne voudrais pas craquer et acheter ce livre, alors que je suis en train de sortir de l’endettement. Vous ne voudriez pas que ça se produise, n’est-ce pas?

J’ai commencé à lire un petit bouquin, pris à la bibliothèque de mon quartier. « 52 façons de faire des économies » de Kenny Luck. Petit format, petits chapitres. Lecture simple et pratique. Je ne suis pas impressionnée au premier abord, car mes économies ne sont pas nécessairement les mêmes que celles de l’auteur. Mais bon, je viens juste de le commencer, alors si je déniche un truc que je ne connais pas et qui risque de m’être utile, je saurai alors que j’aurai eu une bonne lecture!

Les études universitaires

Bon voilà. J’ai fait du blabla de beaucoup de choses, pour finalement réussir à sortir ce que je voulais avouer.

J’ai pris la décision de m’inscrire à un cours à l’université (TÉLUQ). Que j’ai mise sur ma carte de crédit. 287,69 $.

Ok, vous me direz que j’ai craqué. Que je fais une rechute. C’est possible. Mais avant d’en être totalement certaine, je prendrai le temps d’analyser ce comportement.

D’ici à ce que je trouve la réponse, j’ai quand même réfléchi à ce retour, quelque peu précipité. Il y a quelques arguments convaincants quand même.

• Au bureau, j’ai la possibilité d’accéder à des fonctions supérieures. Selon notre niveau d’études, nous avons plusieurs opportunités d’avancement. Qui dit avancement, dit meilleur salaire. Qui dit meilleur salaire, dit exit l’endettement.

• Il ne me manque qu’un seul crédit pour accéder à un poste qui m’intéresse beaucoup. Un seul crédit. Alors qu’un cours en représente trois.

• Un cours, c’est 3 mois. C’est près de 300$. Pour une augmentation salariale substantielle. Pour un salaire qui durera indéfiniment.

• De plus, j’aurais la possibilité de me faire rembourser à 50 % les frais de scolarité, moyennant le succès de ce cours.

• Le dernier 50 % pourra faire parti des crédits d’impôt en 2011.

Je pense que cet investissement de temps et d’argent en vaudra grandement la peine. Ne dit-on pas que pour maximiser l’élimination des dettes, il faut diminuer les dépenses et augmenter les revenus? C’est ce que le gouvernement dit en tout cas…

Charlotte