lundi 14 décembre 2009

Noël: pas au détriment de mon portefeuille... ou de mon crédit

Considérez ce billet comme de l'automotivation.

Comme je suis volontairement en récession et que je l’ai claironné haut et fort, il était évident que je voyais le temps des Fêtes se pointer avec appréhension. Cette fois-ci, je vais parler au « je ».

Je suis conditionnée à offrir, à accepter les invitations, à embarquer dans les échanges de cadeaux ou bien à faire étalage de mes prétendus moyens en offrant un présent à tous les membres de la famille, de la belle-famille, des cousins, des nièces, etc.

Mes arguments? Je les aime, je veux qu’ils aient de beaux souvenirs.

En échange, cette même famille est aussi conditionnée à offrir des cadeaux. Pourtant, vivent-ils aussi une récession? Sont-ils étranglés par leur propre niveau d’endettement? Ont-ils vu venir les Fêtes avec autant d’appréhension que moi? Noël, ça veut dire beaucoup d’amour, mais aussi beaucoup d’argent.

La question à 600 $ minimum

Cet automne, on m’a posé régulièrement la question : « Pis? Est-ce qu’on fait un échange de cadeaux cette année? »

Mmmm… Je réfléchis, je réfléchis. Équation : cadeaux du Duo + Fistons de Benny + Maman + Toune (ma sœur) + son chum + Redge (mon frère) + ma cousine + son chum + son Bébé + Petite cousine + Neveu + Nièce + Beau-Papa + Tio + etc… = $$$. Ouch.

Le verdict est tombé lorsque ma cousine est venue me visiter dernièrement. Avec le nouveau membre de la famille; un humain tout neuf. La question à 600 $ minimum a été posée. Ma réponse a été instantanée : « Non, pas d’échange de cadeaux cette année. Pas de présents aux adultes, ni aux enfants. Cette année, c’est en famille que ça se passe. Un super bon souper, des retrouvailles agréables, une maisonnée remplie de rires. »

Résultat : Des soupirs de soulagement! J’ai vu s’envoler un poids énorme des épaules de cette nouvelle maman. Je savais, à ce moment précis, que cette décision était la bonne. Pas seulement pour moi, mais pour tout le monde. Annonçant la nouvelle à tout mon clan, ce même sentiment a été réciproque.

Pas au détriment de mon portefeuille… ou de mon crédit.

Les années passées, je me rongeais les ongles d’angoisse. Sans aucun doute que les membres de ma famille ont apprécié les présents. Que mon duo maléfique a encore considéré le père Noël comme étant le type le plus génial sur Terre. (Mais non, maintenant, elles savent que c’est moi le Père Noël). Il n’en reste pas moins, que ce sont mes cartes de crédit qui en pâtissaient, que je n’avais plus un sou rond dans mon compte et que moi, je souffrais en silence à tenter de remonter la pente.

Cette année, cela n’arrivera pas. Pour la 1ère fois de ma vie.
Vous dire à quel point je me sens bien est peu dire.

• Benny et moi avons pris la décision de ne pas nous offrir de cadeaux.
• J’ai refusé les échanges de cadeaux du bureau et de la famille.
• Au bureau, on nous offrait la possibilité de commander du « Au coq » ($) ou bien d’apporter un mets à partager. Il va sans dire que c’est la 2e option qui a été retenue.
• J’ai accepté de participer au 5 à 7 offert gracieusement par mon service au bureau; c’est gratuit, donc pourquoi ne pas en profiter!
• J’ai un budget « comptant » alloué aux cadeaux, que je respecterai coûte que coûte (j’ai aussi utilisé des astuces que je démontrerai plus tard).
• À part une épicerie de 150$ la semaine dernière (offert par Benny), je reviendrai au budget initial de 100$ par semaine, car avec de l’organisation, j’aurai réussi à faire des miracles avec ce budget cette année. L’an prochain ce sera encore mieux!
• J’ai parlé ouvertement avec Laura et Sophie de leur liste de cadeaux, mes limites et du choix qu’elles devaient faire (cela fera l’objet d’un autre billet). Je peux quand même vous dire qu’elles sont les 1ères victimes directes de ce choix. Pas facile… Vous comprendrez qu’elles ont aussi été conditionnées à donner et à recevoir!
• Pas de visite en Gaspésie au jour de l’An. On ne parlera pas de voyage dans le sud ce printemps. Pas de sorties onéreuses non plus.
• Je ne cache plus que je vis différemment.

Pas de ci… Pas de ça… Est-ce que je me prive?

Pas vraiment. If I live like no one else, later I can live like no one else. Traduction libre: Si aujourd’hui, je vis différemment, plus tard je pourrai vivre différemment.

Si aujourd’hui cela semble être des sacrifices, des actions contraires au conditionnement auquel on est tous habitués, si je bouscule autant les conventions, cela ne veut dire qu’une seule chose : « Je m’approprie ce qui doit être : ma liberté. » Ma liberté financière avant tout, mais aussi quelque chose de très nouveau, ma liberté de choix.

Dans ma tête, une seule phrase me motive : je vis différemment aujourd’hui, pour mieux en profiter plus tard. C’est temporaire et différent, et avec cela, je me sens très bien! 2010 sera l’apothéose de mes actions et de mes résolutions. Est-ce que je me prive vraiment? Pas du tout. C’est tout un cadeau que je me fais là!

Charlotte

6 commentaires:

  1. Bonjour Charlotte,
    pour avoir passé par là dernièrement avec mon chum et essuyé une dette de 5000$ sur un seul salaire (je suis à la maison), nous y sommes parvenus au moyen d'une autre carte de crédit. Mais avec les transferts de soldes à des taux ridiculement bas (0,97% la première année et 0% la deuxième année et qui serait remontée à 4% indéfiniment). C'est en zieutant sur redflagdeals.com que j'ai su pour les deals de transfert de crédit. Ca nous a drôlement aidé à se sauver du crédit qui nous envahissait. Désormais, les gros achats sont mieux planifiés, c'est nous que nous aidons et pas d'échanges cadeaux, si ce n'est que du fait main pour notre part. Pour les enfants, un mélange de neuf, usagé, fait main les comble pour le moment.
    Bonne chance, je me rappelle à quel point c'est plate en maudit avoir des dettes qui traînent...

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  2. Salut Killer,

    effectivement, le transfert de soldes est une astuce fortement utilisée. Je vais étudier cette méthode plus en profondeur. Demander une nouvelle carte de crédit est inscrit dans le dossier de crédit. Je ne sais pas si j'ai envie de ça. Mais ça vaut la peine d'étudier cela.

    Je suis très heureuse de voir que cette année, je peux enfin laisser dormir mes cartes de crédit. C'est un exploit!

    Là, je suis dans l'étude des taux d'intérêt sur l'épargne... dans le but d'ouvrir un fonds d'urgence. Hiii...

    Charlotte

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  3. Ici, on a mis les ciseaux dans la carte de crédit aux taux exorbitants et celle qui a servit au transfert de fonds dans un tiroir bien fermé pour ne pas l'utiliser. Comme ca, oui, ca fait une note sur le crédit, mais comme on l'a vidée, ca revient pas mal au même... En tout cas, on a toujours une aussi bonne cote de crédit et on paie juste moins de frais ;).

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  4. excellent billet !! et ne plus avoir de dettes ,c'est un merveilleux cadeau que l'on se fait !!! joyeuses fêtes xxx

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  5. Bonjour,

    Merci, merci pour vos commentaires!

    C'est toujours un plaisir de vous lire, aussi... ;-)

    Charlotte

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