mardi 6 octobre 2009

Diminuer sa facture d'épicerie: le concept

De réflexion…

L’an dernier, j’ai entamé une profonde réflexion sur nos dépenses, et principalement au niveau de l’épicerie.

Ce poste est très particulier en ce sens que ce n’est ni une dépense fixe, ni une créance, une dette ou un engagement monétaire. Et de par ce statut, il ne rencontre pas le critère «fixe», comme le loyer. Alors, on le traite différemment et mal.

Par exemple, on est cassé, on coupe dans l’épicerie. Conséquences : mauvais choix alimentaires, portions moindres, repas sauté, etc.

On veut se gâter, on «booste» l’épicerie. Conséquences : trou dans le portefeuille, utilisation de la carte de crédit, mauvais choix alimentaires, gaspillage, etc.

Vous, comme moi, l’avons tous fait. Et parce que le budget consacré à l’épicerie fluctue au gré de mille raisons, il faut apprendre à considérer ce poste d’une nouvelle façon.

… à l’action !

On ne peut se passer de manger. Et pour y arriver, on doit sortir des billets de banque. Et parce qu’il est indispensable de l’inclure dans notre budget, pourquoi ne pas le voir comme un poste de dépense FIXE. Et de le traiter comme tel. Advienne que pourra et sans fléchir.

Voici ce que je fais pour arriver à nourrir 4 personnes (plus 2 à temps partiels) ainsi qu’un chat avec 100$ par semaine.

1. Se fixer un montant fixe ($) par semaine consacrée à l’épicerie, et toujours le même montant, qui sera dépensé entièrement.
2. Délimiter un territoire qui inclura une ou plusieurs chaînes d’épicerie.
3. Feuilleter les circulaires religieusement à chaque semaine.
4. Créer un «price book», soit un livret dans lequel on notera tous les éléments que l’on achète (ex. : farine, beurre, céréales, pâtes, huile, gel à raser, litière du chat, papier hygiénique, serviettes hygiéniques, dentifrice, yogourt, riz, etc).
5. Dans ce price book ET à partir des circulaires, inscrire le prix et le poids de tous les articles qui se retrouvent dans ces circulaires, qui nous intéressent ou qu’on achète habituellement. Cela servira de comparatif.
6. ACHETER LES ARTICLES DÉSIRÉS AU PLUS BAS PRIX OBSERVÉS À PARTIR DU PRICE BOOK !!!
7. FAIRE PROVISION DE CES ARTICLES LORSQU’ILS SONT AU PRIX LE PLUS BAS.
8. Utiliser les coupons; combinés aux spéciaux des circulaires, les aubaines sont phénoménales.
9. Ne pas être fidèle à une seule marque.
10. Ne pas s’arrêter aux plateaux de dégustation.
11. Faire un menu pour la semaine qui inclut tous les repas et les collations.
12. Cuisiner les repas et les collations.
13. Payer TOUS les achats comptant.
14. Garder ses factures et comptabiliser les économies réalisées.

Une discipline qui a fait ses preuves

Depuis le 18 janvier 2009, je mets en pratique le fruit de mes recherches et lectures. La conclusion est réellement valorisante. J’ai réussi à remplir mes deux congélateurs. Nous n’avons jamais aussi bien mangé et tous mes achats m’ont coûté le moins cher possible!

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à laisser vos commentaires, je me ferai un plaisir d’y répondre. Sachez que j’expliquerai éventuellement le concept du « price book », soit le livret dans lequel j’inscris les prix des articles annoncés en circulaire.

Charlotte

2 commentaires:

  1. je ne comprends pas très bien le concept du price book. c'est flou...j'inscris à chaque semaine les produits en spécial et après?

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  2. Ça semble être beaucoup de travail... mais je pense sérieusement à utiliser ce carnet...

    Par contre, je pense qu'il est gagnant de payer son épicerie par carte de crédit si on l'utilise judicieusement. Mon conjoint et moi faisons tous nos achats avec la même carte et nous avons accumuler suffisamment de "boni-dollars" pour s'acheter un barbecue cette année et bien d'autres trucs pour la cour. Bien sûr, il faut payer à chaque mois le solde de la carte dans sa totalité!!!

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